A propos de moi
Originaire d’un petit village près des Alpes françaises, j’habite aujourd’hui entre Paris et Lyon où j’ai récemment été diplômé suite à des études de sciences politiques, d’économie, d’histoire et de management. J’essaie de revenir à la campagne, car la vie y est bien plus calme. Curieux de tout, j’ai toujours porté un intérêt particulier à l’Histoire (Rome, la Grèce Antique, le Moyen-Age, la Renaissance Italienne, l’Empire Ottoman…), à la musique classique et à l’art en général. Depuis quelques années, je m’investis aussi dans le powerlifting (force athlétique).
Rêveur et idéaliste, j’aime le calme et ai du mal à m’habituer aux villes bondées et à la foule. Je me sens beaucoup plus heureux dans la nature ou face à un groupe restreint. Cela se reflète dans mon style de photo : je m’applique à dépeindre des espaces urbains ou sauvages sans êtres humains, pour attirer l’attention sur les paysages. Passionné de grands espaces, je passe la plus grande partie de mon temps libre en montagne afin de faire de la randonnée, de l’escalade, du bivouac... et bien sûr de la photo. Je voyage aussi en Europe et autour du bassin méditerranéen afin de contempler et photographier des paysages divers.
Comment je me suis lancé dans la photographie de paysage
J’ai été introduit très jeune dans l’univers de la photo, notamment par mon père qui a toujours eu un appareil autour du cou, aussi longtemps que je m’en souvienne.
C’est toutefois en 2019, lors de mon premier voyage seul, que j’ai vraiment commencé à prendre des photos dans le but de les partager. J’utilisais alors un smartphone, mais ai rapidement acheté un petit appareil à mon retour. De fil en aiguille, la photographie est rapidement devenu mon passe-temps favori, et dès 2020 j’ai décidé de professionnaliser ma passion et ai acquis le matériel que j’utilise encore aujourd’hui. La très grande majorité des images présentes dans ma galerie ont ainsi été prises depuis l’été 2022, à part deux photos de Porto et une d’Alsace. Je consacre maintenant la majeure partie de mon temps libre à la photographie, que ce soit pour de la prise de vue et de la retouche ou pour des tâches liées à l'aspect commercial. Depuis fin 2022, j’ai réalisé des avancées significatives dans le développement professionnel de mon activité. Et depuis 2024, j’entre mes images dans des concours internationaux, et ai eu le plaisir de gagner plusieurs prix.
N'ayant pas eu la chance de pouvoir suivre une formation ou des études de photographie, j’ai tout appris sur le tas ces dernières années, à travers beaucoup de pratique et d’erreurs. Pour chaque photo « réussie » partagée, il y en a des dizaines d’autres « ratées » que seul le photographe voit et dont il apprend beaucoup.
Si j’apprécie chaque étape dans le processus de création d’une image ; de la préparation d’un trek aux dernières touches que j’applique à une photo avant de l’exporter, j’essaie de limiter le temps que je passe derrière un écran d’ordinateur à éditer. L’aspect de la photographie de paysages que je préfère est avant tout de pouvoir être dans la nature.
Ma philosophie
Mon style de photographie de paysages est du « fine art », ce qui signifie que je n’essaie pas forcément de partager le paysage exactement comme je l’ai vu. Je m’inspire en effet partiellement des peintres paysagistes romantiques du XIXe siècle, qui représentaient des versions idéalisées et grandioses de lieux bien réels. Ainsi, je m’applique plutôt à faire émerger ma propre vision, ma propre interprétation de ce que je vois, à transcender la simple retranscription de ce qui existe déjà afin de créer une œuvre artistique originale, à capturer l'essence des paysages pour toucher l’affectif des spectateurs. J’aime créer des images douces et lumineuses et porte aussi une attention particulière à la composition, car je pense que c’est l’élément le plus important dans une photo. Chaque image vise à exprimer la beauté et représenter l'atmosphère d'une scène, en mettant en valeur les jeux de lumière et d'ombre ainsi que les textures et les couleurs qui la définissent. Par exemple, j’utilise parfois des temps d’exposition précis pour montrer à quel point la mer peut être agitée, car cela permet de figer le mouvement de l'eau d’une certaine manière.
Chaque image raconte une histoire. Chaque paysage demande un travail différent, ce qui conduit à un travail de traitement qui peut parfois prendre des heures pour une image. J’utilise régulièrement certaines techniques (time blending, focus stacking etc…) que vous pouvez apprendre en participant à mes cours ou workshops, afin de parvenir à magnifier un paysage et faire émerger mon interprétation. J’essaie toutefois de ne pas trop travailler sur mes photos et de rester au plus proche possible des conditions que j’ai pu observer, surtout quand celles-ci contribuent à ce que je veux montrer dans une image.
De manière générale, je créée un nombre restreint d’images par projet, trek ou voyage. Je passe en effet beaucoup de temps à rechercher mes spots à l’avance (heure et direction du lever/coucher du soleil, caractéristiques physiques du lieu, points d’accès, compositions potentielles…), et je cherche beaucoup une fois sur le terrain afin de réaliser quelques images de grande qualité. De plus, je suis très perfectionniste, porté sur le détail et critique avec mes propres réalisations, et ne me permet pas de partager une image qui ne soit pas à la hauteur des standards que je m’impose. Je ne porte pas beaucoup d’intérêt au matériel, car je pense qu’il n’est pas nécessaire d’avoir du matos dernier cri pour produire de jolies images, et que trop se concentrer là-dessus détourne l’attention du processus artistique qu’est la photographie. Le matériel est un moyen et non une fin.
Je crois fermement au fait que l'art ne peut véritablement provenir que de l’expérience humaine. Si l'intelligence artificielle peut imiter le résultat final l’art humain, ce qu’elle produit manque de la profondeur et de l'émotion qui découlent du processus de création et du chemin qui mènent à l'œuvre d'art. C'est particulièrement vrai pour la photographie de paysages, car nous sommes tout le temps dehors à la recherche de la lumière et de conditions météorologiques uniques tout en interagissant avec la nature qui nous entoure. Taper des instructions dans une boîte de dialogue est la chose la plus inintéressante et éloignée de ce que peut pratiquer et ressentir un véritable photographe de paysages. C'est pourquoi je n'utilise pas actuellement et n’utiliserai jamais dans le futur l'intelligence artificielle dans mes photos.
A mon sens, ce rejet de l’intelligence artificielle dans le monde de l’art ne relève pas d’une simple peur de l’innovation ni d’une résistance au changement, comme cela a pu être le cas avec l’arrivée d’internet ou des outils numériques. Il s’agit d’une réaction plus profonde, presque instinctive, face à une rupture majeure, une rupture qui menace l’essence même de l’art. Contrairement aux évolutions technologiques précédentes, qui amplifiaient le potentiel humain, l’IA risque de remplacer entièrement la présence humaine, précisément dans ce qui constitue peut-être son accomplissement le plus impressionnant et le plus beau. En ce sens, il ne s’agit pas d’une évolution, mais d’une érosion — le démantèlement de ce qui fait de la création un acte fondamentalement humain.





